Situé au rang de 1er Grand Vin Classé au classement du Guide DUSSERT-GERBER, le Château du Grand Bos fait des vins de Graves depuis le XVIIe siècle.
Le lieu, vignoble de clairière entouré de bois de chênes, de pins maritimes, de châtaigniers et d’acacias sur 30 ha d’un seul tenant, est un espace de paix et de sérénité que nulle vision d’habitation étrangère ne vient polluer. La demeure, bordée par un parc où se remarquent des arbres centenaires, est un modèle de sobre harmonie, avec ses ailes de communs entourant une cour carrée fermée par une grille.
La première construction du XVIIe siècle a fait l’objet de restaurations à deux reprises, en 1771, et en 1988, et seulement 9 familles ont possédé ce “Bourdieu” (dès le moyen-âge à Bordeaux, le Bourdieu est un domaine à vocation viticole et vinicole fondé par les Bourgeois de Bordeaux et commandé par une demeure souvent de belle architecture entourée de ses communes) depuis la fin du XVIIe siècle jusqu’à nos jours, dont celles des CROZILHAC, à la fois Bourgeois de Bordeaux et Seigneurs de Lescaley et de Laguloup, de 1650 à 1830.
Aujourd’hui, la famille VINCENT-ROCHET, amoureuse de la nature, entourée d’une équipe où s’allient compétence, jeunesse, et expérience, met sa passion et son talent dans la culture traditionnelle de ses vignes et dans l’élevage de ses grands vins en associant la tradition rigoureuse du Bordelais à la modernité qui permet de maîtriser soigneusement leur vinification et leur vieillissement. Comme tous les vins de l’AOC GRAVES, ceux du Grand Bos sont obligatoirement des vins d’assemblage, les monocépages étant interdits.
Les BLANCS sont majoritairement de sémillon (la douceur, l’aptitude au vieillissement), suivi par le sauvignon (le fumé), avec un faible pourcentage de muscadelle (la saveur légèrement musquée). Les deux premières années, ils ont de la fraîcheur, de la minéralité, et des arômes rappelant des fleurs ou des fruits, apportés par les variétés cultivées. Entre la deuxième et la troisième année, il y a une période de quelques mois où ils peuvent se fermer. Après cela, ils vont voir le fruit s’estomper et acquérir le bouquet qui se prolongera en s’affinant pendant environ 5 à 7 ans. Ensuite apparaissent des saveurs de type Xérès que certains apprécient mais que d’autres n’aiment pas. À chacun de décider s’il recherche ces saveurs particulières ou s’il préfère boire ses blancs dans les cinq ans.
Les ROUGES sont équilibrés entre le cabernet-sauvignon (la finessearomatique, la pureté) et le merlot (la rondeur, le corps) avec un petit apport de ce merveilleux cépage qu’est le petit verdot (la vivacité, la puissance, la subtilité aromatique et l’aptitude au vieillissement). Eux aussi ont leur période de jeunesse où le fruit domine tandis que les tanins sont très présents, période qui dure de 3 à 5 ans. On peut aimer goûter un vin jeune. Ensuite arrive la période de maturité avant la plénitude qui survient entre 5 et 10 ans selon les millésimes où le bouquet se substitue au fruit avec des nuances de grillé, de rôti, d’épices, de venaison ou de sous-bois. Au-delà, c’est l’apogée où les tanins se fondent peu à peu complètement et où les saveurs en bouche se font plus complexes.
Au Grand Bos, même dans les millésimes moyens les vins se gardent au moins 10 ans et pour les bonnes années, ils atteignent 20 ans sans problème dans une bonne cave.
Les vins rouges doivent être bus à une température de 16 à 17°C, et les vinsblancs entre 7 et 9°C et jusqu’à 10 à 12°C pour des vins plus vieux. Nous préconisons de les transférer sans brusquerie dans une carafe, ce qui permet d’éliminer avec les dernières gouttes le dépôt naturel cristallisé au fond de la bouteille et surtout de favoriser, par l’aération, l’émergence du bouquet. C’est cette dernière raison qui nous conduit à conseiller aussi le carafage pour des vinsjeunes.
Voici quelques commentaires sur les divers millésimes qui sont tous différents :
Rouge 2009 : reflets rubis profond, nezcapiteux à nuances réglisse/caramel, bouche puissant et charnu, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois). Bonne persistance.
Rouge 2010 : robe somptueuse, osmose entre les fruits et les tanins fins. En bouche corps robuste et savoureux, sur les fruits rouges et noirs bien mûrs, la réglisse.
Très bel équilibre, finale longue et savoureuse.
Rouge 2011 : belle robe sombre aux reflets cerise, nezdoux, agréablement persistant très légèrement épicé, l’attaque ronde et puissante, charnu et capiteux. Des tanins présents sans être agressifs donnent une bonne longueur.
Rouge 2012 : robe grenat, nez boisé sur des arômes de fruits rouges et noirs, des notes de vanille et d’épices, attaque gourmande, franche, arômes toastés et vanillés, tanins puissants qui soulignent une finale longue et savoureuse.
Blanc 2016 : robe brillante, lumineuse. Nez intense de fruitssecs et d’agrumes, nuances exotiques, une attaque fraîche et délicat en bouche. Évolution grasse, acidulée, bon équilibre avec une finale légèrement minérale.
Château du Grand Bos
André Vincent et Marie Vincent-Rochet
Lieu-dit Grand Bos
33640 Castres
Téléphone : 05 56 67 39 20
(Gilles FLACHER (SJ)*) (LA VERRERIE (Lu)*) (PUY DES ARTS (Lu))
FONTENILLE (Lu) GUY FARGE (SJ) PEYRE (Lu)* PICHON (CO)
COTES-DU-RHONE
DIVERS
SAINT-SAUVEUR GAYÈRE*
AURE (BEAU MISTRAL) (BERNARDINS) COLLINES GRAND NICOLET TUILES BLEUES*
BOIS SAINT-JEAN
TROISIÈMES GRANDS VINS CLASSÉS
CHATEAUNEUF-DU-PAPE
GRAVEIRETTE (LES 3 CELLIER ) PEGAU
GIGONDAS
VACQUEYRAS
VENTOUX
SOLENCE TERRA VENTOUX
ERMITAGE
CÔTE-RÔTIE
LIRAC/TAVEL
COST.NÎMES
Alain JAUME (Lirac) BEAUBOIS (Cn)
SAINT-JOSEPH
CORNAS/CONDRIEU
LUBERON
(AURETO (Lu)) (Baron d'ESCALIN (GA))
COTES-DU-RHONE
DIVERS
(FONTSEGUGNE) GRANGE SAINT-ANDRÉ
> Nos coups de cœur de la semaine
Domaine de la CASA BLANCA
Fondé vers 1870, le domaine est l’un des plus anciens de la Côte Vermeille. Sur 8 ha de plantations et de vieilles vignes en terrasses, Laurent Escapa et Hervé Levano donnent naissance à des vinsgénéreux, exprimant pleinement ces terroirs de schistes : le Collioure (vin tranquille) et le Banyuls (vin doux naturel). Depuis 2001, abandon des produits phytosanitaires de synthèse pour les traitements de la vigne. Les engrais chimiques ont été remplacés par des composts dès 1989. Le sol est travaillé grâce à un treuil et des brebis sont éga lement dans les vignes pour le travail des sols.
On est toujours sous le charme de ce Collioure rouge Lluminari 2016, d’une belle couleur soutenue, au nez dominé par les petits fruits rouges à noyau et des notes de fumé, un vin puissant et de très bonne évolution, comme le Collioure rouge 2016, 80% Grenache noir, 10% Syrah et 10% Mourvèdre, élevage pendant 12 mois est puissant au nez comme en bouche, très typé, d’une persistance dense au palais, savoureux. Agréable Banyuls rouge Roudoulère 2016, 90% Grenache noir et 10% Grenachegris, élevage pendant 12 mois en fûts, est la référence de l’appellation, d’une belle complexité d’arômes, au nez complexe dominé par le cassis, aux tanins mûrs et intenses à la fois, qui emplit bien la bouche. Quant au Banyuls rouge Pineil 2016, il dégage des senteurs d’épices et de fruitscuits, un vin persistant, au nez comme en bouche, avec une finale de figue. Beau Banyulsblanc Vin doux Naturel 2016, au nezfleuri, complexe avec ces notes de petits fruits et de narcisse, de bouche ronde et persistante, un vin à la fois suave et frais, de bouche séduisante.
Un domaine de 12 ha de vignes, situé au pied du Haut Koenigsbourg. Ici on pratique exclusivement des vendanges manuelles. Pour respecter les différents terroirs du domaine, on privilégie des vinifications parcellaires afin que les vins puissent révéler toute leur typicité. L’élevage sur lies fines favorise la puissance et la complexité des vins.
On ne peut qu’être admiratif de ce Riesling Grand CruAltenberg de Bergheim 2016, solargilo-calcaire rouge, riche en roches calcaires (l'exposition plein sud, l'éloignement du front vosgien et la forte pente favorisent un microclimat chaud et tempéré propice à la surmaturation), le tout donnant ce vin franc et fruité, fin et riche à la fois, avec des notes de pomme et de noisette, d’une très jolie finale. Le Pinot Gris Grand CruAltenberg de Bergheim 2014, n’a rien à lui envier, c’est un vin dense et très parfumé, avec des notes fraîches, fumées et minérales à la fois, très marqué par ce terroir, comme sait l’être le Gewurztraminer Grand CruAltenberg de Bergheim 2014, à la robe intense, d’une grande persistance, un vin puissant, d’une longue finale, qui sent la poire et le musc, et mêle élégance et structure, un vin idéal, notamment, sur des crevettes ou un feuilleté de blanc de turbot.
La dégustation se poursuit avec le Riesling Schlossreben 2014, à dominante de fleurs blanches et de citron, de bouche très fruitée et persistante, franchement très abordable, comme le sont également le Riesling Vieilles Vignes 2015, qui est tout en structure et parfums, de bouche très subtile avec des notes d’amande, à la fois minéral et fumé, le Muscat d’Alsace 2016, de belle robe limpide, très fin, complexe, au nez de petits fruitsfrais, très bien équilibré, de bouche suave, parfait sur des asperges, et le Pinot Gris Sélection 2016, suave et sec à la fois, bien corsé, où s’entremêlent les épices et les fleurs fraîches, tout en bouche, de finale fraîche et fruitée. Goûtez l’incontournable Saint-Hippolyte rouge 2015, avec cette touche de fraise des bois bien mûre, souple et corsé à la fois. d’un beau grenat foncé, classique et bouqueté, que l’on débouche sur un gibier à plumes ou le Saint-Hippolyte rouge Vieilles Vignes 2016, remarquable, de robe grenat intense, dégage des senteurs de prune et de pivoine, de bonne structure, gras, un vin de bouche riche et très équilibrée, d’excellente garde, à déboucher, par exemple, sur une potée de bœuf à l'alsacienne ou des pavés de sandre.
Au sommet de son appellation. Les routes du Château Berthenon et de la famille Planteur-Ponz se sont croisées pour la première fois en 1953. C'est à cette époque que Paul Planteur (le grand-père) a racheté ce domaine viticole qui était quasiment à l'abandon. Il a transmis rapidement la propriété à ses enfants et ce sont eux (Léa et Henri) qui ont remis le Château en état et l'ont fait prospérer.
Le relais a été transmis à la troisième génération (Thérèse et Thierry) depuis 1999. Le domaine s'étend sur 37 ha, composé de 80% de Merlot et de 20% de Cabernet-Sauvignon.
“Malgré un peu de grêle, la récolte 2018 a été très belle, nous avons eu de la chance avec une arrière-saison particulièrement ensoleillée, et, ce que nous avons produit est de belle qualité, nous dit Thérèse Ponz-Szymanski.
Nous allons faire une cuvée Chloé en 2018, nous n’en avions pas fait en 2017. Le vin est actuellement en barriques à l’élevage.
Château Berthenon 2017 est un vin facile à boire, pas trop de tanin, un vin plaisir, sur le fruit, rond, nous avons fait aussi du Tradition et la Cuvée Henri 2017.
Le Blaye BordeauxBlanc 2018 est formidable, grâce au sol très argileux, les raisins n’ont pas souffert de la sécheresse. C’est un vin blanc superbe aux arômes de fruit de la passion et d’agrumes. Le rosé est très réussi aussi, arômes délicieux de bonbon anglais, un rosé sec mais fruité, de couleur moyennement soutenue, d’un joli rose. C’est un rosé 100% Merlot aux arômesfruités et gourmands de fraise.
James Suckling du Wine Spectator auquel j’ai présenté mes vins 2016 m’a attribué de bonnes notes, 91 pour la cuvée Chloé, 81 + pour Cuvée Henri et 88 pour la Tradition. C’est important pour moi ces bons résultats, les importateurs y sont sensibles, je travaille beaucoup avec l’Asie et les Etats-Unis.”
On se fait vraiment plaisir avec son Blaye Côtes de Bordeauxcuvée Chloé 2016, éraflage total de la vendange, fermentation malolactique en fûts, élevage sur lies fines en barriques neuves 18 mois, un vin ample, qui associe couleur et matière, avec ses arômes de fruits rouges à noyau et de réglisse, finement tannique, de bouche riche, de garde, bien entendu. Dans la lignée, le 2015, de belle matière, est un vin de couleur foncée, au nez puissant de cassis et de sous-bois, où la distinction s'associe à la richesse, vraiment savoureux. Le 2014 est un vin avec de la matière, de belle couleur soutenue et avec des arômes de petits fruits rouges intenses (prune, cerise), d’une jolie finale et de très bonne évolution.
Le Blaye Côtes de Bordeauxcuvée Henri 2015, avec ces notes caractéristiques et très persistantes de groseille, de fumé et d’épices, aux tanins denses et mûrs à la fois, un vin de bouche ample, d’excellente garde. Le Blaye Côtes de Bordeaux rouge 2016, avec un nez puissant où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche soyeuse, un vin savoureux, délicat avec des taninsronds. Savoureux 2015, à la robe cerise, aux reflets violets avec des arômes de framboise, riche en bouche, mêlant puissance et finesse, un vin aux tanins mûrs. Vous apprécierez le Blaye BordeauxblancSauvignon 2018, l’un des meilleurs de l’appellation, tout en finessearomatique, harmonieux, élégant, aux senteurs de rose et de pomme, de bouche souple mais vive, à déguster aussi bien sur des des palourdes farcies qu’avec des filets de harengs pommes de terre à l'huile.
Le Crémant de Bordeauxblanc, même cépageSauvignon, aux bulles légères, de bouche vive où l’on retrouve l’amande fraîche et la pomme, est de mousse fringante, comme le Crémant rosé, qui sent la fraise, parfait, notamment, sur des crevettes grises ou un gâteau au chocolat.
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire et dont les vignes ont 35 ans. Les cépagesMerlot (65%), Cabernetfranc (25%) et Cabernet-Sauvignon (10%) sont associés à ce terroirargilo-calcaire et à des soins minutieux (effeuillage, raisins triés avant égrappage, macérations longues, élevage en barriques, dont 1/3 est renouvelé chaque année...).
On est bien au sommet avec leur Puisseguin-Saint-Émilion 2014, une référence, très équilibré, de bouche ample où dominent les fruits mûrs (prune, framboise), de jolie robepourpre, un vin qui allie souplesse et structure, à attendre un peu pour profiter de tout son potentiel. Très beau 2012, charnu, très savoureux, aux notes de groseille et d’humus caractéristiques, qui mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Le 2011 développe des notes épicées, au nez complexe où dominent les petits fruits mûrs (cassis, groseille), riche et souple à la fois, bien représentatif de ce très joli millésime, parfait avec un pigeon braisé ou un bœuf à la ficelle.
Le 2008 de robe grenat, riche, au nez intense, est complexe, d’une belle finale où dominent la cerise noire mûre et les sous-bois, un vin de bouche flatteuse et riche à la fois. Le 2007 est très réussi, un vin équilibré et souple, avec des tanins fondus, très agréable avec ce nez de violette et de petits fruits rouges mûrs, qui associe distinction et richesse, ample et gras, et se goûte très bien. Structure et rondeur, caractérisent cet excellent 2006, tout en bouche, fin et gras, bien charnu, un vin très parfumé (violette, cerise noire) qui poursuit sa belle évolution.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2015, qui dévoile des notes de violette et de mûre, riche en couleur, classique, alliant finesse et structure, de très bonne évolution. Savoureux 2014, au nez de petits fruits rouges, aux tanins fondus mais bien présents, un vin riche et très aromatique, d’une belle harmonie.
❤❤❤❤❤ Au sommet, incontestablement, et cela vient récompenser un formidable rapport qualité-prix-plaisir. En effet, ce cru, marqué par la ?patte? et la passion d?Henri Duboscq, renvoie à un jardin d?enfants un bon nombre de crus surbarriqués et beaucoup plus chers. Il faut dire qu?Henri, secondé par ses fils Bruno et Hugues, est particulièrement chaleureux et sait de quoi il parle quand on aborde le sujet de l?élevage en barriques ou du terroir.
Un vignoble de 66 ha, complanté à 50% de Cabernet-Sauvignon, 40% de Merlot, 5% de Cabernetfranc et 5% de Petit Verdot. L?âge moyen des vignes est de 30 ans. Les vendanges sont manuelles avec recherche de surmaturité. Les vins sont élevés en barriques neuves pour chaque millésime, mais avec une maîtrise exceptionnelle pour choisir l?origine du bois et ne pas ?abrutir? le vin, avec les essences à grain fin adaptées à son cru. Il faut dire qu?une expérience de quelque cinquante années, cela aide...
?J?ai fait construire un chai de deuxième année d?élevage qui jouxte la vigne, nous dit Henri Duboscq, un joli bâtiment aux baies vitrées qui permettent de profiter de la proximité des vignes. Sont installées dans ce chai, des barriques qui sont au sol, ce qui permet des soutirages plus fréquents et plus faciles.?
Formidable verticale sur place, des derniers millésimes à l?extravagant 1970.
Vous allez donc exciter vos papilles, avec ce Saint-Estèphe 2016, dense et corsé, aux notes fruitées, épicées, avec une belle concentration représentative du millésime, un vin charnu et structuré, de couleurpourpre, riche en arômes, où dominent en bouche les fruits rouges frais et une note poivrée, un vin qui mérite un peu de patience. Le 2015, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, est un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de garde, naturellement. Le 2014 sent les petits fruitscuits, mêlant puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, aux tanins très équilibrés, classique et prometteur. Le 2013, bien corsé et savoureux, aux tanins riches, souples, est bien équilibrés, au nez intense (mûre, groseille, épices...), en bouche très parfumée, avec des notes de cerise mûre et de truffe, fondue et intense.
Superbe 2012, ?chatoyant?, dit Henri Duboscq, d?une puissance en bouche, un grand vin, charmeur, très parfumé (griotte, humus...), mêlant exubérance au palais et finessetannique avec une très jolie finale grillée, le style parfait de Haut-Marbuzet dans sa jeunesse. Le 2011 est plus ?Saint-Estèphe?, avec une belle structure, dense et persistant, bien corsé, qui sent bon la framboise, la prune et l?humus, d?excellente bouche. Très grand 2010, qui dégage un très beau nez intense, des tanins bien présents mais enrobés, un vin très équilibré, dense au palais, où dominent la fraise des bois mûre et le poivre, mêlant structure et charnu, de grande garde. Le 2009 est splendide : de la finesse, de la complexité, de l?amplitude, un très grand vin où s?entremêlent la fraise des bois mûre, la griotte et l?humus, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime déjà très séducteur mais de grande évolution. On poursuit avec ce 2007, classique du millésime, ample, très parfumé, tout en souplesse, aux connotations de fruits, de cannelle et d?humus en bouche, c?est un vin parfait, notamment, avec un rôti de veau en croûte ou des magrets de canard aux champignons. Le 2006 semble se refermer, très typé par ce terroir de Saint-Estèphe, d?une complexité certaine, avec des nuances de myrtille et de grillé, de bouche puissante. Le 2005 se goûte très bien, dense, souple, structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, puissant.
Le 2004 est exceptionnel, très parfumé, très complexe, aux nuances de fruits noirs macérés, de cuir et d?épices, de bouche charnue mais distinguée. Le 2002 est dans lignée, un beau vin ample, riche au nez comme aux papilles, avec ces notes de mûre et d?humus, aux tanins savoureux, coloré et dense. Somptueux 2001, l?une des plus jolies bouteilles dégustées, à la fois très souple et dense, d?une grande ampleur, développant un nez envoûtant où les fruitscuits côtoient le poivre rose et le musc, d?une longue finale, idéal sur une cassolette de ris et rognons de veau à la moutarde ou un simple tournedos grillé.
On s?oriente ensuite vers ce qui fait la force d?un grand vin, sa capacité d?évolution, en faisant un ?saut? vers ce 1990, d?une grande longueur, au nez comme en bouche, avec ce côté légèrement ?rancio? qui lui va parfaitement, aux taninsgénéreux, avec cette bouche bien charnue, ample et séduisante. Le 1989 est plus ?chaud?, dominée par les fruits à noyau et la cannelle, un vin que l?on appréciera sur un foie gras aux figues, par exemple. Le 1987 parvient à maturité, il est à son apogée. Le 1986 est superbe, robe rouge teintée cerise noire, de bouche très équilibrée, au nez où se devinent les fruits mûrs, l?humus et les épices (cannelle, poivre), opulent, mêlant charpente et distinction, un très grand vin parfait avec un veau en cocotte aux épices ou une pastilla de pigeon. Le 1982 ne fait pas son âge, mêlant densité et harmonie, tout en nuances d?arômes, où dominent la réglisse et les épices, de bouche intense, vraiment remarquable. Le 1978 est très classique, et du millésime et de son terroir, où se décèlent des connotations de de fruits à noyau et de fumé, tout en bouche comme le 1975, surprenant par sa vivacité, sa couleur, son ampleur, comme ce grand 1970, lui aussi, d?une bouche dense, subtilement parfumée (champignons, cuir), avec des tanins raffinés, un vin qui emplit le palais. Voir également le MédocChâteau Layauga-Duboscq.